lundi 1 juillet 2013

Les miracles de la médecine maya / Los milagros de la medicina maya

Je vous ai parlé ICI même avec enthousiasme du livre récent de José Natividad Ic Xec, La Fleur qui guérit. Le miracle de la médecine maya, que vous pouvez télécharger en espagnol sur son site internet el Chilam Balam ICI

Mais je voudrais vous communiquer aujourd'hui l'excellente présentation, tout aussi enthousiaste, de son ami, journaliste également, Ginder Peraza Kumán. Ce texte, que je vous traduis ici en français, a paru fin mai dans la Revista Peninsular et figure au 6 juin dans son blog, El blog de Gepeka (lien ci-dessous dans la page espagnole). 


Le voici:

José Natividad Ic Xec a recommencé: après le succès littéraire (et malheureusement pas financier, ce qui est habituel dans ce domaine) de La mujer sin cabeza y otras historias mayas [La Femme sans tête et autres histoires mayas] dont doit sortir en novembre une édition française [voir ICI], avec des projets d'autres éditions en anglais et en japonais (et des illustrations de type manga) [voir ICI], le mayaniste de Peto tient prête pour l'impression Flor Curativa. El milagro de la medicina de los mayas [La Fleur qui guérit. Le miracle de la médecine maya].

Dans Flor curativa (traduction du maya Lol Tzaac) le diplômé en Éducation de la UADY et ex-rédacteur de journal n'expose pas seulement les récits, l'expérience et les désirs de Jesús Segura Avilés, un herboriste né à Tekantó âgé aujourd'hui de 76 ans, qui a littéralement sauvé la vie à de nombreuses personnes avec ses gélules et ses préparations naturelles; en outre, et c'est peut-être le plus précieux, il revendique pleinement la haute valeur de la médecine traditionnelle des Mayas, même face à des maladies que la médecine allopathique moderne considère comme incurables et mortelles, tel le Sida.
Dans le prologue de cette nouvelle œuvre, relue pour le style par son épouse Flor Estrella Santana (de Peto elle aussi, sortie de la même Faculté que lui, et qui travaille toujours comme éditrice dans le plus ancien journal yucatèque), Ic Xec souligne que "la médecine des Mayas continue à vivre et son fleuron est Lol Tzaac (La fleur qui guérit): comme tous les grands événements dans la vie des hommes, on le reconnaît dans l'intimité d'une existence qui recouvre la lumière, on l'apprécie dans la privauté d'une famille qui retrouve l'espérance." Il ajoute ensuite que la publication du groupe d'histoires, toutes liées, du nouveau livre "est un essai de plus pour faire entendre la bonne nouvelle" du pouvoir de la médecine maya.
Outre la valeur indiscutable que possède le livre du fait qu'il divulgue l'œuvre généreuse qu'a réalisée contre vents et marées, avec audace et courage, l'herboriste Segura Avilés durant des décennies, il a aussi une remarquable qualité littéraire que l'on découvre dès le premier coup d'œil aux titres des histoires, ainsi "Le milpero nocturne", "Une lettre au président Carlos Salinas", "Promesse d'un moribond", "Guérison de sept petits chiens", "Guéri du Sida ", "Mammie Blue", "L'homme de la NASA", "Le Christ de l'Arabe", "Ils m'ont envoyé mourir chez moi", "Les sept généraux" et "Lettre à Rockefeller."
Ic Xec déploie ici à nouveau la magie du conteur maya (Chepito, comme l'appellent par affection ses amis, parle et écrit couramment le maya), avec des récits qui sont un délice et qu'on lit d'une traite grâce à leur charme.
Dans "Je veux vivre" par exemple, il commence ainsi son récit: "L'Oiseau Fou avait touché le fond par ses vices, et il le reconnaît lui-même.'Toute la journée j'étais bourré, j'allais avec des prostituées et des homosexuels, avec tous ceux qui m'offraient quelques pièces; j'étais un drogué qui dormais dans la rue, mais plus maintenant." Grâce à la Fleur qui guérit de don Jesús Segura, il a guéri du Sida, même si beaucoup de gens trouvent cela incroyable.
"Un jour arrivèrent en consultation sept généraux à la retraite. L'un d'eux était accompagné de son épouse. Ils vivaient tous à la Côte, les uns à Progreso, d'autres à Chicxulub. Ils se présentèrent ainsi: 'Nous sommes des généraux à la retraite. C'est le général Eusebio qui nous recommande...'", conte l'herboriste sous la plume d'Ic Xec, qui dirige le site elchilambalam.com et le compte twitter.com/elchilambalam, où il donne des nouvelles, des interviews et d'autres faits de la culture maya, ainsi que des perles de sagesse dans la langue ancestrale du Mayab, comme celle-ci: Ma' pe'tik le k'iina', le u xéet' kuxtala', c'est-à-dire "Ne perds pas ce jour, ce morceau de vie".
Que dire de cet autre passage, des "Trois médecins"? "Arrivèrent en consultation trois docteurs, les trois spécialistes d'une des institutions de santé les plus puissantes de Mérida. 
-'Nous sommes venus vous voir parce qu'on nous a dit que vous avez un remède contre les hémorroïdes...
-'Oui, c'est vrai... Mais puisque vous êtes médecins, pourquoi ne vous faites-vous pas opérer?
-'Eh bien, nous pouvons le faire, mais nous avons trois raisons de préférer l'éviter: c'est une chirurgie douloureuse, humiliante et coûteuse, même si cette dernière raison n'est pas essentielle, car nous pouvons payer."
Tous trois furent guéris par le remède de l'herboriste. Ils proposèrent à don Jesús de faire affaire avec lui, mais il refusa l'offre parce que "lui répugnait l'idée de faire de l'argent en profitant de la souffrance des gens."
Ic Xec dit qu'il espére que Flor Curativa, qui portera en couverture l'image d'Ixchel, la déesse maya de la médecine traditionnelle, sera imprimé vite, sitôt franchis les obstacles financiers, et actuellement il a seulement donné à lire la version en PDF à quelques amis. Le livre sera sans nul doute un succès, non seulement parce qu'il contribue à révéler le trésor de la médecine herboriste maya —écartée de façon suspecte, note l'auteur, tant par de puissantes pressions économiques que par des atavismes culturels imposés eux-mêmes— mais aussi parce qu'il est un régal pour le palais des lecteurs de contes. (texte de Ginder Peraza Kumán)

Comenté con entusiasmo AQUI el libro reciente de José Natividad Ic Xec, Flor Curativa. El milagro de la medicina de los mayas, que se puede descargar en el sitio el Chilam Balam AQUI
Pero quiero hoy dar a conocer el excelente comentario, lleno de entusiasmo tambien, escrito por un amigo de José Ic, el periodista Ginder Peraza Kumán.
El texto, que he traducido al francés supra, fue publicado en La Revista Peninsular al fin de mayo, y se puede leer tambien en su blog, El blog de Gepeka, al 6 de junio, AQUI.

1 commentaire:

  1. ¡Qué bonito, Nicole! El francés es hermoso, tiene tantos matices como el español. Muchas gracias en mi nombre, y creo que puedo darlas en nombre de Chepito (José Ic, José Viento). No mencioné que el final del libro es hermoso, los últimos relatos me dejaron un nudo en la garganta por la forma en que don Jesús Segura agradece a la vida y a Dios la oportunidad que le ha dado de servir.

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